Parc national de Campo Ma’an

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Le Parc national de Campo Ma’an a été créé en 2001 comme mécanisme de compensation environnementale du projet de pipeline Tchad- Cameroun.

Situé au sud du Cameroun,  à proximité de l’océan atlantique, le Parc national de Campo Ma’an occupe 264 064 hectares. Il est dominé par deux principaux types de reliefs : la partie nord couverte par les montagnes et quelques plateaux et la partie sud couverte de collines et de petites vallées. L’altitude d’ensemble est inférieure à 200m. Le Parc appartient au domaine de la forêt dense humide guinéo-congolaise sempervirente qui garde sa verdure toute l’année.

Il est admis que cette zone a été le refuge des espèces d’Afrique Centrale pendant la dernière glaciation du quaternaire, d’où sa grande diversité faunistique et floristique. En effet, les inventaires réalisés jusqu’à ce jour donnent les indications suivantes : 1 500 espèces de plantes (114 endémiques), 80 grands et moyens mammifères, 390 invertébrées, 249 espèces de poissons, 112 reptiles, 80 amphibiens, 302 oiseaux. Avec cet important nombre d’oiseaux, cette zone est classée par Birdlife International comme «Zone d’importance pour la conservation des oiseaux». On rencontre parmi les mammifères du site, certaines espèces de grande importance et parfois considérées comme menacées (23 sont sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature) telles que le pangolin géant (Mains gigantean), l’éléphant d’Afrique (Loxodonta africana cyclotis), le gorille des plaines (Gorilla gorilla), le chimpanzé ( Pan troglodytes),  le buffle (Synerus caffer nanus), la panthère (Panthera pardus) et le mandrill (Madrillus sphinx).

Au Parc, les plages d’Ebodje et de Campo Beach sont des lieux de vie pour les tortues marines (lieux de nidification, de ponte et de restauration).

Les activités de la FEDEC dans le Parc national de Campo Ma’an visent à fournir un soutien financier à long terme pour le maintien et l’amélioration de la biodiversité. Pour atteindre cet objectif, la FEDEC travaille en partenariat avec African Wildlife Foundaiton, qui est son agence d’exécution sur cinq programmes principaux:

  1. Protection et sécurisation du parc
  2. Lutte anti-bracconage
  3. Suivi de la dynamique des espèces fauniques phares
  4. Recherche et suivi écologique / socio-économique
  5. Développement de l’écotourisme

 

Source: UNESCO