Les femmes Gbaya  et  Mbororo   des  villages  Mbakaou  et  Boningting,   ont  entamé un  nouveau chapitre  de  leur  activité  agricole  avec  le lancement  d’un  projet  ambitieux  visant  à valoriser  leur production de manioc et à améliorer leurs conditions de vie.

Si la culture du manioc est une tradition ancestrale pour ces femmes, les revenus générés par la vente de leur production restent modestes, et donc Insuffisants pour subvenir aux   besoins de leurs familles, limitant considérablement leur autonomie économique.

C’est dans ce contexte que le projet « appui à l’autonomisation sociale et économique des femmes à travers la promotion de la chaîne de valeur du manioc » financé par le Fonds Canadien d’Initiatives Locales (FCIL) a vu le jour.   Lancé le 17 septembre 2024, ce projet prévoit notamment :

Des formations de qualité : Les femmes ont participé à des ateliers de renforcement des capacités en bonnes pratiques   agricoles, les rendant désormais capables d’optimiser   leurs   rendements et de respecter l’environnement.   Elles   seront également formées aux techniques   de transformation   et de conservation du manioc, afin de diversifier leur offre et d’améliorer la qualité de leurs produits.

Des infrastructures   adaptées :  La construction   d’une   unité   de transformation   et l’acquisition d’équipements modernes permettront aux   femmes de transformer leur production sur   place, d’augmenter leur valeur ajoutée et de réduire les pertes post-récolte.

Un accompagnement personnalisé : Les femmes bénéficieront d’un accompagnement spécifique pour la commercialisation de leurs produits transformés. Cela inclut notamment la recherche de nouveaux débouchés et la négociation de meilleurs prix.

Le renforcement du tissu associatif : Le projet mettra l’accent sur le renforcement des capacités des groupes de femmes, favorisant ainsi leur autonomisation et leur capacité à s’organiser.

La cérémonie de lancement de ce projet s’est déroulée en présence du Sous-Préfet de Tibati, ainsi que de nombreuses femmes Gbaya et Mbororo, des responsables de WCS et de la FEDEC. Tous ont   salué   cette    initiative   qui    s’inscrit   dans   une   dynamique   de   développement   local    et d’autonomisation des femmes.

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