Améliorer l’accès à l’éducation des populations autochtones
Le Plan pour les peuples autochtones vulnérables (PPAV), à travers son volet éducation, vise l’amélioration de l’accès à l’éducation chez les enfants Bakola/Bagyeli afin qu’ils s’intègrent mieux dans la société. Pour atteindre cet objectif, différentes actions sont menées au quotidien:
- La sensibilisation des parents et des enfants
- L’appui au fonctionnement du Foyer de Ngoyang en hébergement, en nutrition, en éducation et en santé
- L’appui aux écoles publiques en matériels didactiques
- Le suivi des enfants dans et hors des écoles
- L’appui aux élèves en fournitures/matériels scolaires, en hébergement et en nutrition
- La formation professionnelle des jeunes Bakola/Bagyeli
- Le recensement des inscrits dans les écoles
Plusieurs stratégies ont été employées pour bien mener ces actions :
- La signature des protocoles de collaboration avec les établissements publics
- L’organisation des visites dans les écoles et les campements
- L’apport d’un soutien financier, matériel et alimentaire au foyer scolaire de Ngoyang
Parmi les résultats atteints, on peut citer entre autres :
- Le nombre d’élèves Bakola/Bagyeli est passé de moins de 100 en 2005 à 286 en 2013
- 51 élèves certifiés
- 2 couturières formées
- 2 menuisiers formés
- 1 secrétaire bureautique formée
- 3 mécaniciens automobiles formés
- 5 coiffeuses formées
Les efforts entrepris par la Fondation pour l’Environnement et le Développement au Cameroun (FEDEC) ne sont pas sans effets à long terme. Les impacts des activités du projet sur les Bakola/Bagyeli peuvent être observés à plusieurs niveaux :
- L’engouement des parents Bakola/Bagyeli à envoyer leurs enfants à l’école
- L’accroissement d’année en année du nombre d’élèves inscrits au secondaire
- La réduction du taux d’absentéisme chez les enfants Bakola/Bagyeli
- Une meilleure intégration des enfants Bakola/Bagyeli dans la société
- La considération des Bakola/Bagyeli par les populations Bantous
- De plus en plus de diplômés Bakola/Bagyeli enregistrés
- Une nette amélioration de la revendication des droits et du respect des devoirs des populations autochtones
- L’émergence de quelques modèles au sein des populations Bakola /Bagyeli
Projet de conservation de la biodiversité au Parc national de Campo Ma’an
Le Parc national de Campo Ma’an, d’une superficie de 264 064 hectares, a été créé en 2001 comme mécanisme de compensation environnementale du projet de pipeline Tchad-Cameroun.
Situé dans la province du Sud Cameroun, le Parc national de Campo Ma’an est un véritable réservoir de biodiversité avec plus de 80 espèces de grandes et moyennes mammifères dont les gorilles et les éléphants. C’est cette richesse qui a attiré l’attention du Zoo de Granby (Canada), qui à travers son histoire de près de 66 ans (fondé en 1953), a presque toujours gardé et présenté des éléphants et des gorilles sur son site.
Avec une volonté croissante d’agir au-delà ses limites géographiques canadiennes, le Zoo de Granby a lancé en 2015 un projet de conservation au Cameroun en partenariat avec la FEDEC au Parc national de Campo Ma’an.
Le Zoo de Granby souhaite ainsi avoir un réel impact sur la survie des espèces animales en nature. Cinq objectifs ont été déterminés afin de mener à bien cette initiative de conservation des éléphants, des gorilles et d’autres espèces menacées:
- Équiper les écogardes dans la lutte contre le braconnage.
- Faciliter le suivi écologique des gorilles.
- Comprendre et solutionner les conflits entre éléphants et humains
- Contribuer à la mission d’éducation au Parc avec les populations riveraines
- Soutenir les initiatives de développement local.
Ce sont non seulement les défis, mais aussi leur grand dévouement envers la protection des animaux et qui ont motivé la FEDEC à lier la main avec le Zoo de Granby pour le Parc national de Campo Ma’an.
Pour soutenir le Zoo de Granby dans son ambitieux projet d’outre-mer, joignez-vous à leur campagne de levée de fonds.
Objectif: 200 000 $ CAN (87 000 000 FCFA)
Ce projet de conservation est réalise en partenariat avec le Ministère des Forêts et de la Faune, Université Concordia (Canada), African Wildlife Foundation et World Wildlife Fund
Améliorer l’accès aux soins de santé des populations autochtones
Dans son Plan pour les peuples autochtones vulnérables (PPAV), l’un des objectifs visés par la Fondation pour l’Environnement et le Développement au Cameroun (FEDEC) est de faciliter l’accès aux soins de santé aux populations Bakola/Bagyeli dans le but de diminuer le taux de mortalité et de morbidité élevé dans leur milieu.
Ainsi, les activités suivantes sont menées sur le terrain :
- La sensibilisation des populations sur les maladies comme le paludisme et le sida
- Le traitement des malades Bakola/Bagyeli
- La formation des agents communautaires de santé
- La formation et l’appui aux accoucheuses traditionnelles
- L’enregistrement des naissances et l’établissement des actes de naissance
Les stratégies d’intervention de la FEDEC consistent en :
- La signature des protocoles de collaboration avec les centres de santé étatiques et confessionnels pour la prise en charge et le suivi des malades Bakola/Bagyeli
- L’appui à la stratégie avancée et des programmes élargis de vaccination
- La fourniture des produits pharmaceutiques aux centres de santé
Les interventions ont généré certains résultats :
- 4 834 malades ont été traités depuis 2008
- 1890 personnes ont été vaccinées dont 1179 femmes enceintes et 711 enfants de 0 à 5 ans
- 66 tuberculeux ont été traités
- 17 hernies détectées ont été traitées
- 40 cas de SIDA ont été dépistés et sont suivis
Les impacts des interventions de la FEDEC dans le volet santé des Bakola/Bagyeli sont considérables, nous pouvons observer :
- Une nette diminution de la mortalité infantile qui est passée de 30% en 2004 à moins de 15% en 2013
- Une augmentation démographique des Bakola/Bagyeli
Soutien à l’aménagement du Parc national de Mbam et Djerem
Le Parc national de Mbam et Djerem (PNMD) qui couvre une superficie de 416 512 ha a été créé le 06 janvier 2000 comme compensation environnementale du projet Pipeline Tchad Cameroun. Il bénéficie de ce fait, du soutien financier de la Fondation pour l’Environnement et le Développement au Cameroun (FEDEC) depuis 2003 pour la mise en œuvre de ses activités.
Etiré entre les régions de l’Adamaoua, de l’Est et du Centre du Cameroun, le Parc National du Mbam et Djerem est situé dans la zone de transition foret-savane, laquelle lui confère une diversité biologique exceptionnelle caractérisée par une diversité d’habitats, et d’espèces animales notamment des mammifères parmi lesquels on retrouve des espèces menacées telles : l’éléphant, le chimpanzé, le Colobe guereza, des reptiles, des poissons, des amphibiens, d’oiseaux et une grande variété de formations végétales. Le PNMD fait face à de multiples pressions et menaces au nombre desquelles l’enclavement et la pauvreté ambiante, le braconnage et le commerce des espèces menacées, le pacage du bétail, les impacts négatifs des projets industriels en périphérie qui risquent fort de compromettre la survie de ce précieux patrimoine naturel.
Avec le soutien financier de la FEDEC, le projet d’aménagement du Parc national du Mbam et Djerem depuis est mis en œuvre par l’ONG américaine Wildlife Conservation Society (WCS) depuis 2003.
Au terme d’une dizaine d’années d’intervention grâce aux efforts conjugués du Ministère des Forêts et de la Faune (MINFOF), de la FEDEC et de WCS, les activités ont été mises en oeuvre dans le Parc national de Mbam et Djerem :
- La protection du parc et l’éducation à la conservation
- La recherche et le suivi écologique et socio-économique
- La valorisation des ressources et la cogestion
- La renforcement des capacités du Service de la conservation (MINFOF)
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